Semis et plantations de printemps.
En cette période de confinement, le printemps revêt une couleur toute particulière.
Si elle peut être très compliquée pour certains, avec une promiscuité engendrant de nombreux soucis, pour d'autres, c'est l'occasion d'une certaine remise en question.
Ainsi, à l'heure où l'homme est comme mis entre parenthèse, la nature revit...
Saurons-nous en tirer quelque leçon ?
Il semblerait que pour certains, cela soit déjà le cas, ou tout au moins, la confirmation d'un chemin qu'ils souhaitaient prendre.
Plus que jamais, "on" réalise que manger et consommer local est primordial, vital...à tous points de vue.
Certains même commencent à envisager des potagers, pour avoir le plaisir de déguster quelques fruits et légumes qu'ils auront planté eux-mêmes.
C'est donc avec un plaisir tout particulier que je rédige cet article, sachant que plusieurs d'entre vous m'ont posé des questions auxquelles je vais tenter de répondre, vous aidant ainsi à démarrer vos premiers semis.
SEMIS OU PLANTS ?
- En avril, les plants commencent à arrriver chez les pépiniéristes ainsi que sur les marchés, voire les vide-greniers (mais pour cette année, je crois que l'on va "oublier").
Bien que plus chers que le semis, ils sont malgré tout, à mon sens, la meilleure façon de débuter en jardinage, avec la "quasi assurance" d'avoir de belles récoltes, ces derniers ne posant pas de réels problèmes après la plantation.
Le "bémol", c'est qu'il y a moins de choix et de variétés, un professionnel ne pouvant matériellement proposer que des variétés relativement "classiques".
- Il est toutefois possible d'essayer le semis printanier, même lorsqu'on est "débutant" : au pire, ce qui ne lèvera pas pourra être acheté en plant !
Il faudra alors suivre un calendrier des semis, car on ne sème ni ne plante tout en même temps.
L'avantage indéniable est le prix : imaginez le nombre de pieds de tomates dans un sachet de graines !
C'est également la porte ouverte à toutes sortes de variétés anciennes ou récentes de légumes, ou même de fruits et quel bonheur de voir cette petite graine lever, faire ses premières feuilles, grandir, s'épanouir pour enfin nous offrir ses plus beaux fruits.
Le "bémol" ici, est le risque de ne rien voir lever du tout, ou "pire", constater, impuissants, la fonte de nos semis.
Faire ses semis demande également un peu plus de place, de matériel...et de temps.
Il ne vous reste plus qu'à faire votre choix !
REPONSES A VOS QUESTIONS
- Quoi semer et planter en avril ?
Clairement, dès que les beaux jours arrivent, nous n'avons qu'une envie : tout semer sans tenir compte de la date de la mise en place en pleine terre.
Pourtant, même si les jardineries savent vous "tenter", apprenez à résister : vous risquez d'être décus par une reprise de la végétation qui tarderait.
D'où l'importance de connaitre la date de plantation !
Car c'est en partant de cette date que vous pourrez estimer le semis, soit, deux mois plus tôt environ pour beaucoup d'entre eux.
Donc, sachant que les tomates sont souvent plantées à la mi-mai (après les Saints de Glace), pour une majorité de régions, chacunes d'elles ayant des climats différents, ou pourra semer plus ou moins tôt, en se basant sur cette date, et donc, commencer les semis dès la mi-mars...au chaud, sous serre ou dans la maison.
Mais rassurez-vous, il est encore temps en avril ! D'ailleurs, certains de mes semis n'ayant pas levé, je vais en refaire.
Bon, en même temps me direz-vous, j'ai tout de même déjà plus de 70 pieds de tomates qui ont poussé !
Mais j'espère pouvoir en donner à ma maman, et peut-être des amies, à la famille, comme je fais tous les ans...tout dépendra où nous en serons du confinement d'ici un mois.
Vous pouvez également tenter le semis, toujours sous serre ou à la maison, du basilic, concombre, courge, courgette, potiron...
Attention toutefois, chez moi par exemple, c'est encore un peu tôt, et de fait, j'ai tenté, mais cela n'a pas levé.
Pourtant, notre Jacky Mercier National me le redis tous les ans : c'est trop tôt ! lol.
Comme quoi, j'ai beau avoir 8 ans de jardinage derrière moi, et "savoir", je continue...au cas où.
Et tous les ans, je refais mes semis "au chaud" de ces légumes...Têtue moi ? Pas du tout !
En pleine terre, pour celles et ceux qui ont un jardin assez grand, il est possible de commencer les semis de carottes, de panais, de pois, de poireau...
Je dis bien "commencer", car pour étaler les récoltes, il est intéressant de semer en plusieurs fois.
Il est temps aussi de planter les pommes de terre que vous aurez laisser germer quelques semaines plus tôt.
Pour ma part, cette année, je n'ai pas eu le temps d'aller chercher mes plants avant le confinement, nous n'en aurons donc pas cette année.
- Quel matériel utiliser ?
Avant tout, je suis les conseils que m'avait donné mon grand-père, et chaque année, j'achète un terreau "spécial semis" chez "Gamm Vert" (non, je ne suis toujours sponsorisée par cette enseigne ! lol)...pour quelques euros seulement (7€ environ)
Il y a bien entendu d'autres enseignes, mais je suis attachée à celle-ci.
Un terreau spécial semis, est souvent le plus adapté simplement parce-qu'il est bien aéré, non argileux et laissera donc plus facilement lever la graine.
Toutefois, une terre de jardin peut très bien faire l'affaire si vous ne pouvez en acheter, l'idée étant d'avoir a acheter le moins possible pour une certaine autonomie, mais bon, ce terreau me semble le minimum, sachant toutes les économies réalisées par la suite !
Pour ce qui est des contenants, là, c'est votre imagination qui vous guidera car tout peut servir, de la caisse de poisson à de simples pots de yaourts si vous en achetez, des godets récupérés, des cagettes, bref, toute sortes de contenants.
Depuis des années, j'ai "tout" essayé et tout fonctionne, le principal étant de bien penser à faire des trous en dessous des contenants pour laisser passer l'eau, afin de ne pas noyer les graines et les faire pourir.
Mais depuis l'an dernier, en ce qui me concerne, j'ai décidé d'investir dans une mini serre, car même si nous ne sommes pas totalement autonomes en légumes, nous n'en sommes pas loin (en principe, ce que je n'ai pas, c'est ma maman qui me le donne, ou j'achète à La Ruche Qui Dit Oui, mais depuis le confinement, je ne vois plus ma maman, donc...
Bref, vous l'aurez compris, je tends vers l'autonomie en légumes...et en fruits un jour mais ça n'est pas encore tout à fait le cas.
- Comment procéder ?
Rien de plus simple, et si vous avez des enfants, c'est le moment de leur proposer de vous aider : ils adorent mettre les mains dans la terre et l'idée de voir grandir leurs propres légumes les amusent et les incitent à en manger plus facilement.
Remplissez vos contenants avec le terreau puis, tassez un peu.
Déposez quelques graines et recouvrez d'une fine couche de terreau.
Arrosez doucement.
Mettez près d'une source de lumière, une fenêtre en général...
Après quelques jours, vous verrez vos semis lever et faire leurs premières feuilles.
Attention à garder une certaine humidité, sans pour autant tout "noyer" car cela risquerait de faire pourrir les graines.
- Que faire, et est-ce un problème quand les semis deviennent "hauts et chétifs" ?
Chaque année, on me pose cette question !
Combien de personnes de mon entourage ai-je vu refaire leurs semis parce-que "on" leur avait dit que leurs semis étaient "bons à jeter" car trop fins !
On me l'a dit aussi au début.
Pourtant, je n'ai jamais écouté ces "bons conseils"...et j'ai toujours eu de beaux légumes !
D'ailleurs, un professionnel m'a effectivement confirmé que tout était "rattrapable" et que je faisais exactement ce qu'il fallait faire.
Donc, quand vos semis lèvent trop, sont fins, presque "chétifs" dirons-nous (et c'est presque toujours le cas quand on fait ses semis à la maison), c'est le moment de les rempoter.
L'idéal étant d'attendre qu'ils aient tout de même 4 "vraies" feuilles (on ne compte pas les 2 premières qui sont les cotylédons qui finiront par tomber).
Mais il m'est arrivé de le faire avant !
En faisant cela, vous permettez à la tige de se renforcer...et de faire d'autres racines tout le long de cette dernière.
Et dites-vous bien qu'une fois en terre, même si au départ ils sont plus petits que ceux achetés en jardinerie ou chez votre pépiniériste, ils vont très vite se renforcer et les rattraper.
Un dernier conseil : avant de replanter (mais nous en reparlerons d'ici là), il est important de sortir vos semis (plants) quelques heures par jour afin de les "renforcer", sinon, ils risquent de ne pas supporter de passer de la maison...à la pleine terre.
(les fraisiers du jardin sont en fleurs...reste à espérer que le gel ne vienne pas les "griller" !)
J'espère avoir répondu au mieux à ces premières questions.
Il y en a d'autres sur lesquelles je reviendrai plus tard, et si vous-même vous en avez, n'hésitez pas à me les poser en commentaires.
En attendant, où en êtes-vous ? Semis ? Plants ? Jardin ? Balcon ?
Pour celles et ceux qui n'ont jamais fait de jardinage, est-ce que vous aimeriez commencer, ou bien, est-ce impossible car sans terrain ni terrasse ou autres ? Ou simplement pas l'envie, ce que je peux aussi comprendre, et grâce au Ciel, il y a de toute façon, d'autres solutions pour se procurer de savoureux fruits et légumes de saison auprès de nos producteurs locaux.
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